bien entendu j'y suis allée dans la progressivité, de toute façon je n'avais pas le choix puisqu'à l'époque je ne pouvais pas courir plus de 5 min sans douleur.
En parallèle, et après avoir testé plusieurs ostéos et kinés qui certes me remettaient à l'endroit mais sans traiter le problème de fond (à savoir l'inflammation) j'ai trouvé The Kiné-ostéo qui a sauvé ma vie de coureuse à pied.
Et qui m'a fait du crochetage et des MTP ainsi que des ultras-sons (mes paumes de mains en gouttent encore rien qu'à l'idée), à raison de 2 séances par semaine pendant 1,5 mois (et bien sûr remise en place du bassin, de certaines vertèbres, et travaille sur le psoas).
Et le psoas, c'est vraiment mais alors vraiment pas agréable du tout !!!
J'ai aussi travaillé sur ma posture statique et en course à pied (éviter d'avoir le dos en vrac et rester gainée), afin que mon bassin arrête de jouer les filles de l'air et se ballade de traviole, engendrant toutes les problématiques du tendon (et là les séances de gainage, trouvent toute leur utilité).
Enfin, j'ai appris à écouter mon corps et ses signaux d'alarme (ça a été dur d'effacer 15 de danse classique, où la base c'est quand même la recherche de la douleur qui indique que le geste est correctement effectué).
Et puis on ne fait pas impunément 2 marathons la même années avec seulement 18 mois d'ancienneté en càp et en s'entraînant à coup d'anti-inflammatoires pour masquer la douleur
Maintenant quand je vois des coureurs qui s'écrasent de tout leur poids sur leur talon, ben j'ai le genou qui pleure pour eux.
A noter : la danse et les pointes m'auront quand même apporté un gros plus par rapport au tendon d'Achille, parce que je crois bien que les relevés sur pointes et les petits bonds que j'ai du faire par milliers les ont mis à l'épreuve des balles.
La natation a été aussi un gros plus pour mon dos et son renforcement (mais bon faut encore dévérouiller les épaules, c'est pas gagné)
Il faut dire aussi que depuis cette épisode, je cherche plus sûrement à adopter le bon geste, plutôt qu'à enfiler les kilomètres n'importe comment.
Comme quoi, on sait tout courir, mais on n'a pas tous la bonne méthode.
Ah oui et j'oubliais : j'ai arrêter de confondre étirements et assouplissements (parce que faire le grand écart c'est très joli et ça tire bien sur les ischios et les aducteurs mais c'est pas forcément bon pour le triathlon
Faut dire que depuis je suis souple comme un verre de lampe mais bon j'ai plus l'âge d'être petit rat, alors....
La prochaine fois je vous parle de mon podo (pétard c'est moche de vieillir
)